Figure emblématique du paysage économique français, Jean-Pascal Tricoire n'est pas un PDG comme les autres. À la tête de Schneider Electric, l'un des leaders mondiaux en matière de transformation numérique de la gestion de l'énergie et des automatismes, ce dirigeant francophone réside à Hong Kong, démontrant ainsi son engagement pour une vision globale des affaires.
Une fortune considérable à la hauteur de ses responsabilités
Le parcours de Jean-Pascal Tricoire est marqué par une caractéristique notable : une rémunération à la mesure de sa fonction. Aujourd'hui, il détient près de 800 000 actions de Schneider Electric, valorisées à un total impressionnant de 100 millions d'euros. De plus, il perçoit un salaire fixe annuel d'un million d'euros, auquel s'ajoute un salaire variable qui a atteint deux millions d'euros dans le passé.
Cependant, l'ensemble de cette rémunération n'est pas imposable en France. En effet, alors que Jean-Pascal Tricoire vit et travaille en Asie, une portion significative de ses gains échappe au fisc français. Pour être précis, seulement 15% de sa rémunération annuelle est imposée en France. Un fait croustillant qui démontre une fois de plus son approche internationale.
L'homme derrière les chiffres
Mais au-delà de ces chiffres impressionnants, il est essentiel de ne pas oublier l'homme derrière cette fortune. Jean-Pascal Tricoire est un dirigeant engagé, déterminé à faire de Schneider Electric une entreprise toujours plus innovante et respectueuse de l'environnement. Son leadership a permis à l'entreprise d'évoluer et de s'adapter aux défis du 21ème siècle, confirmant sa place en tant que pionnier dans son domaine.
En dépit de son statut et de sa fortune, Jean-Pascal Tricoire reste un homme discret, préférant laisser parler les succès de Schneider Electric plutôt que sa réussite personnelle. Une approche humble qui en dit long sur ses valeurs et sa vision du rôle d'un PDG.